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Que se passe-t-il dans la tête du spectateur ?

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Billets critiques sur le spectacle vivant & interviews


Hollywood

Publié par Saad sur 22 Février 2013, 00:15am

Catégories : #théâtre contemporain

Hollywood

Vu le 20 février 2013 au théâtre municipal de Grenoble

De : Ron Hutchinson Mise en scène : Daniel Colas - Avec : Samuel Le Bihan, Thierry Frémont, Pierre Cassignard et Françoise Pinkwasser

Malgré la présence de Samuel Le Bihan, que votre serviteur avait décidé de bouder depuis qu’il l’avait catégorisé "acteur TF1" après son rôle dans « Le pacte des loups » et ses effets Matrix de bien mauvais goût, votre serviteur a assisté à cette pièce dont le scénario semblait fort intéressant.

Un scénario dans le scénario

Car c’est un fait, en bientôt 10 ans de fréquentations théâtrales, votre serviteur n’a pas souvenir d’avoir déjà assisté à un atelier d’écriture (de réécriture plus exactement), puisqu’il est question dans ce scénario de trois compères qui vont s’atteler à la réécriture de l'un des plus grands films d'amour de tous les temps : Autant en emporte le Vent. Rien que ça. Cependant si vous conviendrez que sur le papier, le pari de cette pièce semble risqué (assister pendant 1h30 à un atelier d’écriture ne semble pas a priori un programme réjouissant), le passage à la scène a complètement effacé ces craintes initiales.

Et de l’original dans du classique

C’est que la mise en scène est diablement efficace. Classique à souhait avec ce recours au comique de répétition-situation-gestuel, mais tout aussi efficace car cet usage semble chaque fois arriver à point nommé pour insuffler une dynamique régulière à cette pièce. Dynamique qui est aussi créée par l’excellent jeu de Pierre Cassignard, qui assure à merveille son rôle de leader de trio, à tel point qu’on aurait envie de parler de personnage principal, alors que le trio est présent tout du long. Les autres comédiens ne sont pas en reste, mais on sent tout de même un supplément d’âme dans la performance très exigeante de Pierre Cassignard.

En écrivant Hollywood, Ron Hutchinson a donc rendu un bel hommage à ce film incontournable dans l’histoire du cinéma, et a surtout démontré qu’on peut produire du bel ouvrage quand on utilise son érudition de façon originale et audacieuse.

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M
Sniff je ne suis+ a grenoble! Dommage cela ne passe ni a lons,ni a saint claude!!!!<br /> Bizzz
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